Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, parce que Tu as racheté le monde par ta sainte Croix.

C’est là que les soldats clouèrent Jésus sur la croix. En même temps, ils mirent deux autres hommes de chaque côté de Jésus, qui se trouvait ainsi au milieu d’eux. Pilate ordonna de faire un écriteau et de le mettre sur la croix avec cette inscription : Jésus de Nazareth, le roi des Juifs.

C’est par la mise au croix, un des plus grands supplices du monde ancien, que les Juifs ont voulu te faire mourir. Pour eux, c’était un signe de rejet de la part de Dieu.

Pour toi, loin d’être un échec, la croix est l’instrument du Salut que tu nous donnes. Elle témoigne de l’amour infini de Dieu pour l’humanité.

Le lieu de la haine radicale est aussi le lieu de l’Absolu de l’Amour. Dieu, en Christ, réalise la seule merveille qui nous sauve : inscrire l’Amour au cœur même de la mort. « Ils regarderont vers Celui qu’ils ont transpercé. »

Le lieu qui me tue est aussi le lieu qui me sauve. Encore ici, comme hier, il s’agit de revenir à nos fragilités, pas pour s’y complaire et pour les contempler, mais pour me redire que c’est là que Dieu vient me visiter, et attendre de Lui le salut.

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