Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, parce que Tu as racheté le monde par ta sainte Croix.

À midi, l’obscurité se fit sur tout le pays. Vers trois heures, Jésus cria avec force : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (…) Peu après, Jésus poussa de nouveau un grand cri et mourut.

Au dernier instant de ta vie, la mort t’angoisse et tu as besoin de sentir que ton Père est avec toi pour t’accompagner dans ce passage. La mort est la plus grande énigme de la condition humaine. Tout ce que nous avons construit durant de longues années, tout ce qui est beau dans notre existence humaine semble s’envoler en fumée, en un instant. Et voici qu’au cœur de notre foi chrétienne, se trouve le symbole d’une mort violente.

C’est à la lumière de la Résurrection que la mort peut prendre sa place. Contemplée dans cette lumière, la mort change de signe. Sans la confiance dans une vie au-delà de la mort, les humains restent paralysés par la peur. Mais en consentant à donner sa vie par amour, parce que porté par la certitude d’une communion inébranlable avec son Père, le Christ ôte à la mort son « aiguillon ». Mourir peut devenir l’expression du don total de soi. Jésus nous a enseigné la loi du grain de blé, germe porteur de vie qui subsiste et fleurit malgré tout. La croix est la pleine révélation du mouvement véritable de la vie. Ainsi, Jésus dira : « tout est accompli ».

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