Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, parce que Tu as racheté le monde par ta sainte Croix.

Les soldats prirent ses vêtements et les divisèrent en quatre parts, une pour chacun. Ils prirent aussi sa tunique qui était sans couture, tissée en une seule pièce. Ils se dirent : « ne déchirons pas cette tunique, mais tirons au sort pour savoir à qui elle appartiendra. »

Ils t’auront tout pris Seigneur, même ta tunique que les gens essayaient de toucher pour être guéris. Tu es dépouillé de tes vêtements. Le vêtement donne à chacun sa place dans la société, il le fait être quelqu’un. Être dépouillé en public signifie n’être plus personne. Tu n’es plus qu’un corps livré au supplice, meurtri, exposé à la vue de tous comme un coupable puni pour son infamie. Ce corps t’a permis de sillonner les chemins de la Galilée et de la Judée, d’enseigner dans les temples, de guérir les malades et de révéler l’amour de Dieu pour chacun. Tu étais habité de la puissance de Dieu sur le mal, ouvrant une espérance sur la vie éternelle.

Nous te prions pour toutes les personnes dont on ne respecte pas la dignité du corps, tout particulièrement les enfants victimes de la violence humaine. Nous pensons aussi aux enfants utilisés pour la prostitution, pour du travail trop lourd pour eux, pour le trafic d’organes. Comment de telles horreurs sont-elles encore possibles aujourd’hui ? Soutiens les organismes humanitaires qui essaient de les sortir de cela. Inspire les dirigeants à faire appliquer des lois qui les protègent, où les droits humains sont pleinement respectés.

Nous te prions aussi pour les malades dans les services de réanimation. Il est blessant de se retrouver sans ses propres vêtements et de devoir laisser son corps à la disposition de techniques invasives, même si c’est pour sauver la vie. Malgré l’urgence et le stress de la situation, que les infirmières et infirmiers parviennent à mettre dans leurs gestes de l’humanité et de l’empathie pour la personne qui souffre dans son corps.

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