Avec tout ce que notre monde traverse, toutes les épreuves, les souffrances subies par des femmes et des hommes de chez nous et de par le monde, en cette période de pandémie, où l’on parle de troisième vague, il ne nous est pas difficile d’être au cœur du Vendredi Saint.

La souffrance de l’innocent, les questions sans réponse, le « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », nous les voyons, nous les entendons aujourd’hui en nous souvenant de la passion de Jésus, mais aussi en communion avec toutes celles et ceux qui maintenant les revivent dans leur chair et dans leur solitude.

Partout où l’homme souffre, Dieu souffre avec lui. Ce soir, avec l’office de la Passion, en contemplant la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, prenons le temps,

non pas seulement de nous apitoyer sur la souffrance de Jésus, mais aussi de compatir à toutes les souffrances des hommes et des femmes d’aujourd’hui.

Wenceslas Mungimur