DEPOUILLÉ

Tu as traversé les saisons,

De beauté tu as été le champion,

Te voilà dépouillé de tes atours,

Tu es sans armes et sans recours.

Le temps passe comme le vent aquilin,

Ne se soucie pas du virus assassin,

Même si les jours paraissent longs,

Ils gardent quelque chose de bon.

Et, quand je t’ai vu,

Tu étais tout nu.

Je n’y croyais pas,

L’hiver était là.

Rien n’arrête le temps,

Rien ne change le temps,

Tout continue avec le temps,

Tout disparait avec le temps.

Mais, tu sais,…

Il y a le renouveau de la vie,

Il y a le message du bonheur,

Il y a la gentillesse des amis,

Il y a la résurrection du Sauveur.

Poème proposé par Marie-Louise Neulens