EParoisse de Couvreux. église Saint Roch
Originaire de Montpellier, au 14ème siècle, Roch part en pèlerinage à Rome, après avoir partagé ses biens. En cours de route, il soigne les malades. Atteint lui-même de la peste, il se réfugie dans une forêt où, selon la légende, un chien lui apporte un pain chaque matin. Souvent représentée, cette histoire a inspiré l’expression « Saint Roch et son chien » pour désigner deux inséparables. Certaines figurations de St Roch montrent, à son côté, un ange soignant ses plaies. Il a fallu près d’un siècle pour que les habitants de Couvreux obtiennent la construction d’une chapelle dans leur petit village, ressortissant à la paroisse de Montquintin.
Ce n’est qu’en 1880, qu’eut lieu la bénédiction de cet édifice néogothique à une seule nef, placé sous le patronage de St Roch, invoqué notamment contre le choléra.
A cette époque, en effet, le souvenir est encore cuisant de l’épidémie de choléra qui a fait les ravages dans la région en 1866.
« Pauvreté n’est pas vice ! » Le mobilier est certes pauvre mais heureusement disposé de manière à favoriser la rencontre et la célébration.
Y contribue également le volume intérieur, équipé et lumineux, de l’édifice. Actuellement visibles et dignes d’intérêt, une statue de St Roch, en chêne, du 19ème siècle, ainsi que le chemin de croix dont les stations, éditées à paris à la même époque, sont très finement lithograpliées.

 

 

Sources :
R. AUTPHENNE, Dampicourt, Montquintin, Couvreux. Reflets de la vie religieuse : Coutumes et folklore, 1986.
Bernard JOANNES, Et si Dampicourt et Mathon m’étaient contés…Ed de la JOYEUSERIE, 2007