Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, parce que Tu as racheté le monde par ta sainte Croix.

Tandis qu’ils emmenaient Jésus, ils rencontrèrent Simon, un homme de Cyrène, qui revenait des champs. Les soldats se saisirent de lui et le chargèrent de la croix pour qu’il la porte derrière Jésus.

Tu n’arrives plus à avancer. Un homme est de passage, étranger aux événements du jour. Il ne connaît pas ton histoire, mais est réquisitionné par les gardes pour t’aider. Enfin, tu es un peu soulagé du poids de la croix.

Seigneur, en ce moment où, pour certains, les journées sont longues et pesantes, des personnes se proposent pour aider les plus isolés. Elles ne les connaissent pas, pourtant, mais elles tiennent à tisser un échange de solidarité. Tu es présent, Seigneur, dans tous ces élans du cœur qui nous rapprochent dans les moments difficiles.

Elle est tombée une première fois un froid matin de février. C’était dimanche mais, étendue toute la journée sur le carrelage, collée au radiateur, attendant avec désespoir les secours, ce dimanche fut le plus noir de sa vie, vide de lumière! Enfin, les pompiers, l’ambulance, l’hôpital: fracture du fémur, revalidation, Jésus était là! Visites, ses fils, ses proches, ses amies, elle n’est pas seule! Petite lueur au bout du tunnel! Malheureusement, une seconde chute anéantit les progrès.

Défigurée, la vue, l’ouïe, tout résonne dans sa tête, Jésus, es-tu là? Il est difficile pour elle de prier. Et puis un matin: plus de visites, plus de fleurs, plus de sourires, excepté ceux des « anges » qui la soignent. L’ennemi invisible est là pour brouiller sa vie. Le téléphone n’arrête pas de sonner, elle prie à nouveau en communion avec ses fils et ses amies. Jésus est, lui aussi l’ami fidèle, au cœur de ses journées, avec elle dans son chemin de croix. Seigneur, nous t’offrons toutes nos grandes et petites souffrances pour le salut de tous les hommes.

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